"Ah, si j'étais riche, tibadibadabadibada !!!!" chantait Ivan Rebroff.
Tous les onirocritiques s'accordent sur le sujet, la richesse vue en état modifié de conscience, songe ou autre, est de triste augure sauf pour celui qui subit des conditions précaires extrêmes dans la vie éveillée. Se sentir riche en songe annonce paradoxalement et généralement des pertes car s'il est bon d'être riche, il n'est pas bon d'estimer que la richesse nous revient de droit. Nous sommes tous plus ou moins soumis à une pression culturelle par rapport à la richesse. Les hommes du monde entier espèrent l'abondance tout en la dénigrant avec des réflexions comme, "l'argent ne fait pas le bonheur", "untel ne pense qu'à l'argent".... A méditer ! Les scénarios oniriques dans lesquels il est question d'argent en abondance, de richesse qui arrive, révèlent la part égoïste de l'être et déclenchent du même coup une culpabilité inconsciente. C'est pourquoi quand la richesse arrive en songe c'est pour mieux nous fuir dans la vie éveillée. Celui qui a entrepris une démarche de travail personnel a l'occasion de réviser son rapport à l’argent et la relation qu'il fait entre ce métal et le pouvoir qui s’y rattache. De la même façon, il peut réviser ses conceptions limitatives sur l'argent ou sa tendance à faire l'apologie des privations alors qu'il souhaite secrètement le contraire. Or, la richesse, l'aisance est le plan de vie où il est indispensable d'être le plus cohérent avec soi. Quand on attend que l'argent rentre dans sa vie, et c'est légitime, il faut le dire et clamer haut et fort : "J'aime l'argent et l'argent m'aime". Ceci fait office d'un petit nettoyage mental et les rêves sur ce sujet disparaissent au profit d'une aisance bien concrète dans la vie éveillée. |
©Henri Gervex - 1852-1929
©Albert Guillaume - 1873-1942
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